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Image de Mehdi Gholipour

Educateur canin

 

 Les bases du métier

 

 

Vous êtes passionné et vous savez faire preuve de pédagogie et de patience Il vous faudra conjuguer à des compétences solides en matière d’éducation canine, une grande rigueur un esprit d’observation aiguisé et une excellente capacité d’adaptation.pour exercer au mieux ce métier’éducation canine repose sur l’apprentissage des règles de vie dans la maisonnée et au sein de la société humaine.

Elle a pour but que le chien soit « bien élevé » et se comporte de la façon attendue pour un animal domestique. Le dressage, destiné à former les chiens d’utilité, lui inculque des comportements ou des réactions stéréotypées pour en faire un auxiliaire efficace de l’homme dans diverses situations l'éducation canine est un domaine complexe et nuancé, marqué par une diversité de méthodes et de philosophies. De la méthode classique à la méthode positive, chaque approche offre une vision unique de la relation homme-chien. Cet article explore les principaux courants de l’éducation canine. Il souligne que l’éducation d’un chien reste profondément personnelle et adaptable. Reconnaître la variété des méthodes disponibles est essentiel pour tout éducateur canin. Comprendre l’application flexible des méthodes est crucial, qu’il soit professionnel ou particulier.  

Le chien descend du loup, qui vit en meutes hiérarchisées : c’est un animal social, qui a besoin d’une place établie sans équivoque dans le groupe qu’il forme avec son ou ses maîtres. Ses « droits et devoirs » doivent donc être clairs, et jamais contradictoires. Par exemple, un chiot, sous prétexte qu’il est petit, ne doit pas être autorisé à aller dans certaines pièces qui lui seront interdites dès qu’il aura grandi.
        
Les chiens ne pensent pas comme les humains : ils obéissent aux codes de communication et d’appréhension du monde de leur espèce. S’ils ne reçoivent pas une éducation appropriée, ils ne manqueront pas de développer des comportements en inadéquation avec ceux de leurs maîtres  mais si elle est mise en œuvre pour inculquer des règles au chien, une éducation appropriée doit aussi lui fournir un environnement sécurisant (évitant ainsi des réactions intempestives, pouvant aller jusqu’à l’agressivité, liées à l’anxiété). Elle implique que ses maîtres, et de façon générale tous les humains de son entourage, le respecte dans son intégrité et ses peurs. 

Respect du chien et des codes canins 

Le chien qui n’est pas encadré par des règles fermes et cohérentes prendra, selon ses codes, la place de chef de la meute. Il devient alors impossible de s’en faire obéir. Il est par exemple déconseillé de le laisser s’installer sur le canapé ou le lit :dès que l’on voudra l’en déloger pour s’y installer, il ne pourra le comprendre que comme une atteinte à ses privilèges (donc une provocation, voire une agression). Certaines pièces doivent également lui être interdites. En laisse,il ne doit pas mener la marche, mais rester derrière son maître.

  • Il ne faut pas attendre d’un chien qu’il ait des réactions humaines ou comprenne nos codes. C’est aux humains de connaître les codes des chiens et d' adapter leurs demandes et comportements. Ainsi, il ne faut pas laisser de la nourriture « abandonnée » à sa portée (un poulet rôti sur la table, par exemple) : selon ses codes, toute nourriture délaissée par le chef de meute peut être consommée. Il est alors inutile (et injuste) de le punir : il n’a pas volé, il a simplement pris la nourriture à laquelle il pensait avoir droit. 

  • De même, le chien ne sait pas résister à la tentation de la nourriture. Pour éviter qu’il en mendie ou saute pour en prendre un morceau, il vaut mieux que la cuisine lui soit interdite, ou que les repas (les siens et ceux de la famille) soit préparés et pris hors de sa présence.

  • Un chien peut également être amené à mal interpréter diverses attitudes humaines, et à ressentir le besoin de se défendre en mordant  C’est pourquoi tous les membres de la famille doivent être sensibilisés au fait qu’il ne faut pas déranger un chien qui mange ou qui dort, ne pas arriver vers lui en courant, ne pas lui prendre ses jouets quand il les a en gueule, ne pas le « martyriser » sous prétexte qu’il est « gentil » et patient, 

  • En tant qu’animal social, le chien a besoin de contacts – avec des humains et si possible avec d’autres chiens – pour se développer de façon harmonieuse. Laissé seul toute la journée, attaché dans le jardin ou enfermé dans une pièce, un chien développe des comportements anxieux et agressifs.     

  • Dresser un chien, c’est lui apprendre à exécuter des ordres ou à effectuer certains actes dans certaines circonstances. Les séances sont courtes mais répétitives, et fondées sur le conditionnement et le renforcement positif : le chien associe la bonne réalisation d’un acte à des félicitations chaleureuses et une récompense (balle pour jouer, boudin à mordre, friandise dans certains cas ainsi que caresses du maître ou de l’éducateur). Peu à peu, la difficulté des exercices est augmentée, jusqu’à ce que le chien soit opérationnel. 

En cas de non réussite, la simple absence de récompense est préférée à la réprimande. Dans tous les cas, la brutalité est à proscrire.  Les séances d’entraînement doivent relever du jeu, et ne jamais se conclure sur un échec : c’est la recherche de la récompense qui motive le chien à faire ce qu’on attend de lui – pas le sens du devoir ni l’instinct. Une bonne éducation de base est une condition sine qua none au démarrage d’un dressage.    

Les principes de dominance et de soumission fondent la méthode traditionnelle d’éducation canine. Le maître établit son rôle de leader incontesté dans la relation avec son chien en conséquence, cette approche se concentre sur l’obéissance stricte et le contrôle du comportement du chien, elle utilise souvent des commandes verbales et des renforcements négatifs.Dominance et leadership.

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